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Examen des facteurs de risque contribuant aux infections par la COVID-19

 
Grâce à un financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), une équipe de recherche de l’étude PURE (Prospective Urban Rural Epidemiology), un vaste effort international de recherche sur la population coordonné par le Population Health Research Institute (PHRI) de l’Université McMaster, étudie pourquoi certaines personnes contractent la COVID-19 et d’autres pas.
A photo of the PURE team at a meeting in India in 2017.
Réunion des enquêteurs PURE, New Delhi, Inde, 2017

Outre les facteurs de risque d’une infection par le SRAS-CoV-2 dans les pays à revenu faible, intermédiaire ou élevé, l’équipe examine les effets financiers de la pandémie. Darryl Leong, scientifique au PHRI, dirige cette sous-étude PURE COVID-19. 

À ce jour, l’équipe a recueilli des renseignements auprès de 30 000 adultes dans 19 pays (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Brésil, Canada, Colombie, Équateur, Émirats arabes unis, Inde, Kirghizstan, Kazakhstan, Malaisie, Philippines, Pologne, Russie, Suède, Tanzanie, Turquie et Zimbabwe) sur cinq continents. Des échantillons de sang ont été obtenus auprès de 5 000 de ces personnes, et la collecte de sang se poursuit dans l’espoir d’obtenir environ 10 000 échantillons. Tous les échantillons seront testés pour voir si les personnes ont été infectées par le virus SRAS-CoV-2 sans le savoir (personnes asymptomatiques).  

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PURE
Pays participant à l'étude globale PURE

Les premiers résultats montrent que l’obésité est l’un des facteurs de risque les plus importants pour une infection par la COVID-19. L’équipe a également constaté que la pandémie a eu les répercussions financières les plus importantes dans le cas de personnes vivant dans les pays à faible revenu, tandis que les personnes vivant dans les pays à revenu élevé ont subi un impact financier moindre. Dans les analyses futures, les complications tardives d’une infection par le SRAS-CoV-2, telles que des problèmes pulmonaires de longue durée, une perte de force musculaire, une insuffisance cardiaque ou d’autres maladies, feront l’objet d’une comparaison entre les participants ayant subi une infection par la COVID-19 et les groupes témoins des mêmes communautés. L’étude se poursuivra pendant 12 mois supplémentaires ou plus, selon l’évolution de la pandémie.