Formation tenant compte de la dimension de genre et incitations des employeurs pour améliorer les résultats des femmes sur le marché du travail
Malgré les progrès réalisés pour réduire l’écart entre les sexes dans l’éducation, l’emploi des jeunes et le passage de l’éducation aux moyens de subsistance restent décevants au Kenya, en particulier pour les jeunes femmes. La formation sur les moyens de subsistance est apparue comme une approche clé pour soutenir les jeunes femmes et les jeunes vulnérables qui sont confrontés à divers problèmes liés à la pauvreté, tous exacerbés par la pandémie de COVID-19.
Cependant, alors que les institutions d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) sont au cœur de la lutte contre les inégalités sociales et les niveaux élevés de pauvreté et de chômage des jeunes, la plupart des programmes au Kenya ne tiennent pas compte des besoins, des préférences et des contraintes liés au genre pour s’assurer que les femmes bénéficient de la formation autant que les hommes. En outre, l’EFTP actuel vise principalement à remédier à des lacunes précises en matière de compétences et ne fait pas grand-chose pour remédier aux contraintes plus générales du marché du travail auxquelles les jeunes sont confrontés dans leur quête de possibilités d’emploi décent, ce qui est particulièrement important dans la pandémie actuelle.
Ce projet vise à évaluer l’efficacité des mesures pour soutenir les jeunes femmes qui passent de l’école au travail et à fournir des recommandations pour surmonter les obstacles auxquels elles sont confrontées. Le projet fournira des preuves sur les mesures, ou la combinaison de mesures, les plus efficaces et pouvant être mises en œuvre à l’échelle pour soutenir les jeunes femmes kenyanes. Les résultats de l’étude apporteront une contribution précieuse au redressement et à la réponse à l’égard de la pandémie de COVID-19, en orientant la conception et la mise en œuvre des politiques d’emploi et de la formation professionnelle afin que les jeunes, en particulier les femmes, bénéficient d’une meilleure employabilité, d’une meilleure qualité d’emploi et de meilleures possibilités d’emploi.
Ce projet bénéficie du soutien de l’initiative Croissance de l’économie et débouchés économiques des femmes (CEDEF) en Afrique de l’Est, financée conjointement par la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation William et Flora Hewlett et le CRDI. Le programme CEDEF – Afrique de l’Est cherche à générer un changement transformateur pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde du travail.