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Faits marquants : Des chercheurs canadiens et africains se penchent sur le rôle des femmes dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle en Afrique.

 

Cinq jours, plus de 50 chercheurs, 10 interprètes, 5 langues, plusieurs jours de déplacement et un hôtel. Voilà les ingrédients de base d’un événement de formation et de réseautage en matière de recherche sur les moyens de subsistance des femmes et les défis qu’elles doivent relever sur la voie de leur autonomisation dans l’industrie de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle en Afrique. 

L’événement qui s’est tenu à Kampala, en Ouganda, en juillet 2015, était organisé par l’Institute of African Studies de l’Université Carleton, Partenariat Afrique Canada, et le Development Research and Social Policy Analysis Center. Grâce à l’appui apporté par Croissance de l’économie et débouchés économiques des femmes (CEDEF), un programme quinquennal de 17 millions de dollars financé par la William and Flora Hewlett Foundation, le Department for International Development du Royaume-Uni et le CRDI, ces trois organismes collaborent à un projet de recherche destiné à mieux comprendre ce que vivent les femmes qui travaillent dans l’industrie de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle en Afrique centrale et en Afrique de l’Est.  

Ce projet vise à étudier les conditions de subsistance des femmes dans le secteur de l’exploitation minière artisanale de l’or, de l’étain, du tantale et du tungstène en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. L’utilisation d’une approche utilisant diverses méthodes, y compris en recourant à des sondages et en écoutant les récits de vie de femmes, les chercheurs tentent de mieux comprendre les rôles des femmes dans l’exploitation minière. La recherche permettra d’obtenir des données importantes sur les femmes et l’exploitation minière alors que l’exploitation minière artisanale et à petite échelle retient de plus en plus l’attention des décideurs qui désirent améliorer la viabilité financière du secteur. 

L’événement a permis de réussir deux choses:

  • Les chercheurs ont tenu des discussions avec 12 représentants de collectivités minières du Sénégal, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et d’Ouganda. Cet échange de connaissances contribuera sans aucun doute à enrichir les instruments de recherche conçus.  
  • Les équipes de recherche ont aussi eu l’occasion d’établir des liens entre elles et de commencer à mettre en place un réseau pour travailler sur les considérations sexospécifiques et l’exploitation minière artisanale et à petite échelle en Afrique. Afin de susciter le dialogue, un site Web et une page Facebook sur l’exploitation minière et les considérations sexospécifiques ont été conçus dans le cadre du projet. 

Pour en apprendre davantage: