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Une plateforme pour la mise au point d’un vaccin anti-adénovirus non réplicatif contre les maladies aviaires

 

    La volaille constitue un élevage essentiel en Afrique subsaharienne, surtout pour la sécurité alimentaire et l’indépendance économique des jeunes et des femmes vivant en milieu rural. En période de crise économique, la volaille s’avère cruciale pour la sécurité alimentaire en raison de sa polyvalence et de son indépendance. La maladie de Newcastle (MN) est l’une des maladies de la volaille les plus graves en Afrique subsaharienne; celle-ci peut tuer des troupeaux entiers en seulement quelques jours. En raison du fait que cette maladie se classe au septième rang des causes les plus importantes de pertes de vies animales dans le monde, les coûts économiques de la MN sont énormes.

    Pourquoi un meilleur vaccin de MN est-il nécessaire ?

    Un contrôle de la MN par la vaccination est l’intervention la plus rentable, surtout dans les secteurs à faible revenu où d’autres options, telles que des mesures sanitaires, sont irréalisables. Les vaccins actuels de MN, qui sont une forme vivante mais affaiblie du virus, fournissent une protection médiocre et de courte durée. Parfois, ils redeviennent aussi nuisibles et sont inabordables pour les petits exploitants agricoles.

    Mise au point d’une solution novatrice

    En utilisant un vaccin anti-adénovirus non réplicatif pour transférer le matériel génétique dans les cellules, les chercheurs produiront deux protéines (HN et F) qui sont des cibles connus de l’immunité protectrice contre la MN. Contrairement aux vaccins de MN traditionnels qui sont produits à l’aide d’oeufs, le vaccin sera produit dans un système de culture de cellules, ce qui réduira considérablement les coûts de production. Cette approche adénovirale a été utilisée avec succès pour élaborer des vaccins contre d’autres maladies animales, mais elle n’a pas encore été utilisée pour élaborer un vaccin contre la MN.

    Résultats escomptés

    Le projet vise principalement à mettre au point un vaccin contre la MN qui est sécuritaire, efficace et facile à produire en vue de l’utiliser dans les milieux à faible revenu et à revenu intermédiaire. De plus, le projet permettra de renforcer les capacités techniques du National Veterinary Institute, situé en Éthiopie, afin d’élaborer et de produire des vaccins adénoviraux. Un vaccin de MN amélioré, efficace et abordable assurera une sécurité alimentaire et économique aux petits producteurs de poulets en Afrique et en Asie, surtout aux jeunes et aux femmes.

    Institutions principales

    Ce projet est une collaboration entre l’Université McGill (Montréal, Canada), le National Veterinary Institute (Éthiopie), et l’Institut Pasteur de Tunis (Tunisie).

    • Durée : 30 mois
    • Budget : 1 million de CAD